Geneviève Petermann

Comme souvent dans mes projets, Biodiversité utilise un support recyclé, fragile, et qui a lui-même inspiré le travail réalisé.

A partir de photos prises «sous le nez» d’une centaine de personnes,  j’ai peint leurs « portraits » miniatures,  sous cet angle incongrü et indiscret, comme une collection d’êtres, à la fois uniques et membres d’une espèce dont on peut répertorier les variations infinies et classer les données.

La loupe permet au spectateur «entomologiste » un examen détaillé des specimen, rangés dans leurs cases, et  munis de leurs appellations.
Ces appellations, formées de mots se terminant par le son [né]) décrivent de multiples actions humaines. Ecrits sans leur terminaison, ils évoquent parfois des surnoms, ou des prénoms étranges, et deviennent, quand on les énumère, de petits poèmes.