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Je me souviens du lac au milieu de la purée

2017

De la dimension cosmique d’une purée de pomme de terre

 

 

 

HABITER LE MONDE, tel était le thème proposé par la Villa Dutoit.

 

J’y ai répondu en m’inspirant d’un plaisir pratiqué depuis l’enfance, qui je crois résonne chez tous les amateurs de purée, et chez d’autres rêveurs peut-être.

 

Je me souviens du lac au milieu de la purée explore le monde servi sur assiette, sous forme de petites scènes de vie, rappels parfois grinçants à l’actualité, ou regards plus tendres sur nos espoirs tout humains de sortir de la « purée ».

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Habiter le monde, le manger, comme, enfant, on mangeait sa purée de pommes de terre, après avoir creusé en son centre le lac de sauce, et joué à tracer des méandres, à laisser fuir le lac.. ou à se noyer dedans.

 

Clin d’oeil admiratif au poète Francis Ponge aussi, qui rend hommage à l’huître devenue monde en soi, ou au pain dont la croûte vue d’avion, déploie ses chaînes de montagnes, et dont la cuisson au four n’est rien moins que la naissance d’un univers…

 

Les assiettes sont des moulages « maison » en plâtre, et les mondes qui les habitent rassemblent objets trouvés, bricolés, recomposés, fabriqués, cornichons séchés, coquille d’huitre, os, etc.

 

Une édition d’assiettes imprimées complète cette installation.

 

Lors du vernissage, les visiteurs sont conviés à déguster une purée de pommes de terre (maison) au centre de laquelle chacun aménage son lac, à sa sauce.

 

 

En préparation, une série d’escapades dans la purée, sous forme de cartes postales.

Assiette imprimée avec pochette d’emballage signée et numérotée. Edition limitée, 75.-

Editions Vèvère Whatever, 2017

Je me souviens du lac au milieu de la purée

Email platine sur assiette en porcelaine (bone china)

Vernissage à la Villa Dutoit

Geneviève, genevieve, Petermann, pétermann, site, neuchatel, artiste

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